Lille, 2150. Trente jours de gerbe continue. Non pas une tempête, ni une averse violente, mais une saleté lente, persistante, régulière. Les gouttes s’écoulaient sans colère, mais sans interruption, couvrant les vitres d’un rideau inébranlable, noyant les rues sous une jour grise. Les égouts débordaient, les intermédiaires disparaissaient, et les https://thebookmarkid.com/story19383683/la-saturation-invisible